La chef de l’humanitaire de l’ONU appelle à une plus grande sécurité et à la protection de tous

22 fév 2014

La chef de l’humanitaire de l’ONU appelle à une plus grande sécurité et à la protection de tous

A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité jeudi après-midi sur la République centrafricaine, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a proposé aux Etats membres un plan en six points destiné à stabiliser la situation dans ce pays et sauver des vies.

Elle est accompagnée par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Dr. Michel Sidibé, et de la Sous-Secrétaire général à la sûreté et à la sécurité, Mme Mbaranga Gasarabwe.

Depuis le 5 décembre 2013, des confrontations armées ont entraîné une crise humanitaire de grande ampleur dans le pays. Aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont déplacées, dont plus de 270 000 uniquement dans la capitale. Plus de 2,6 millions de personnes ont besoin d’une assistance d’urgence et les familles de toutes les communautés à travers le pays vivent dans la peur des attaques répétées des milices armées.

« Je suis extrêmement préoccupée par la situation humanitaire en RCA. Après des mois de crise politique et d’absence d’Etat de droit, le pays est plongé dans le chaos et la violence. Nous avons besoin de plus de troupes sur le terrain afin d’assurer la sécurité et la protection des civils à travers le pays, » a dit la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Valerie Amos.

La délégation a rencontré la Présidente du gouvernement de transition, Mme Catherine Samba-Panza, des représentants de la communauté humanitaire, et le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, le Général Babacar Gaye, afin de discuter des manières de soutenir le Gouvernement de transition.

« Le pays fait face à des défis majeurs, » a souligné Mme Amos. « La situation nécessite une solution politique mais entre- temps la communauté internationale fait tout son possible pour soutenir les personnes qui ont désespérément besoin d’assistance. »

Lors d’une réunion avec l’archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, l’imam de Bangui, Oumar Kobine Layama, et le pasteur Nicolas Guerékoyamé Gbangou, la délégation a souligné l’urgence de restaurer le dialogue et la confiance entre les communautés qui ont partagé une histoire commune de coexistence pacifique pendant des siècles.

Les représentants de la société civile, y compris un réseau de 21 groupes de femmes, ont parlé de la spirale de la violence et la manière dont celle-ci touchait toutes les communautés en créant des blessures ouvertes et profondes.