Les activités retenues pour la réinsertion des démobilisés visent à :
 

• Augmenter la production agricole des communautés et des bénéficiaires en contribuant à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des petits producteurs agricoles.
• Former les démobilisés aux petits métiers et au commerce.

Cultures vivrières

Le Haricot blanc (Niébé), le Sésame, le manioc, le paddy et le tabac ont une forte rentabilité sur le marché local et ceux des pays limitrophes. Ils offrent la possibilité d’améliorer les revenus des ménages des démobilisés et ceux de la communauté d’accueil ou d’origine. Ces denrées très appréciées dans la consommation locale permettent d’assurer la sécurité alimentaire. C’est aussi des cultures à impact rapide puisqu’elles peuvent permettre aux démobilisés d’obtenir des revenus au bout de trois (03) à six (6) mois d’activité.

Elevage de caprins et des ovins

L’activité de fermes animalières à échelle d’un groupement de huit (8) démobilisés est une initiative des ex-combattants eux-mêmes. L’enveloppe d’aide permettra d’assurer la construction d’enclos, l’acquisition de cheptels respectifs, l’achat de matériels et de produits vétérinaires. Le projet fera appel à l’expertise des Agents de l’Agence Nationale de Développement de l’Elevage (ANDE).

Petits métiers

L’activité des petits métiers consiste en la mise en relation des jeunes démobilisés avec des compétences de la JPN auprès de la quelle ceux-ci doivent apprendre un savoir-faire utile à leur réinsertion professionnelle et économique. L’activité permettra donc de valoriser les emplois de proximité, générateurs de revenus sécurisés dans les domaines suivants : la menuiserie, la maçonnerie, la mécanique, la soudure et la couture.
Au terme de leur apprentissage, les jeunes démobilisés devraient pouvoir se prendre en charge et sortir de la précarité, en se servant des connaissances acquises aux côtés de la JPN. A cet effet, un kit d’appui à l’installation sera remis aux démobilisés.