Section Droits de l'Homme et Justice (SDHJ)

La Section Droits de l’Homme et Justice (SDHJ) du BINUCA a pour mandat de soutenir les efforts du Gouvernement dans la protection et la promotion des droits de l’homme, de l’Etat de Droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité avec une attention particulière portée aux violences sexuelles et basées sur le genre. Par le biais de formations et d’activités conjointes, la Section renforce les capacités des institutions nationales et des organisations de la société civile en matière de droits de l’homme et dynamise le processus d’établissement d’une Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. La Section soutient également les efforts visant à mettre fin au recrutement d’enfants par les groupes armés à travers la participation au Monitoring and Reporting Mechanism _ MRM (Résolution 1612 du Conseil de Sécurité du 9 juin 2005). Le personnel des droits de l’homme est présent à Bangui et dans les bureaux régionaux du BINUCA à Bouar, Bambari et Bossangoa.

La SDHJ représente également en RCA le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), ce qui lui permet de participer aux réunions de L’Equipe-Pays afin de renforcer l’approche fondée sur les droits de l’homme dans les activités du Système des Nations Unies à travers l’UNDAF. Le HCDH n’est pas une agence des Nations Unies mais un démembrement du Secrétariat général.

Pour l’année 2012, nos trois priorités thématiques énoncées dans la note pays du HCDH sont :

  • la lutte contre l’impunité et le renforcement de l’Etat de droit,
  • la réforme du système pénitentiaire et les droits des détenus,
  • la protection des droits de l’homme dans des situations de violence et d’insécurité.

Ce que nous faisons :

La principale activité de la Section consiste en la surveillance de la situation des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire de la RCA à travers : 

  • l’organisation de missions dans les zones couvertes par les bureaux régionaux du BINUCA ou dans les zones où la présence des Nations Unies est faible ;
  • l’observation de procès ;
  • les visites des prisons et autres lieux de détention administrés par la Gendarmerie et par la Police.

Le personnel des droits de l’homme accueille, conseille et oriente tout individu qui souhaite alléguer des violations de droits fondamentaux.